Une araignée de l'espèce hadronyche modesta.

Les araignées ou Aranéides (ordre des Araneae de la classe des Arachnides, à laquelle il a donné son nom) sont des prédateurs invertébrés arthropodes.

Littérature

Victor Hugo, La Légende des siècles, 1859

Iblis leva les yeux, et tout à coup l'infâme
Ébloui, se courba sous l'abîme vermeil ;
Car Dieu, de l'araignée, avait fait le soleil.

  • Dernier vers du poème.

Charles Bukowski, Journal d'un vieux dégueulasse, 1969

Balanos était doué — les bras de cet enculé étaient quasiment reptiliens, mais surtout il ne bougeait pas d'un pouce —, il savait s'effacer, s'esquiver, et il ne s'exposait pas davantage qu'une araignée maléfique. pour autant, chacun de ses coups portait et faisait mal. pour le battre, il aurait fallu un très grand champion. aussi Watson aurait-il mieux fait de reprendre son petit agneau et de rentrer chez lui.
  • Journal d'un vieux dégueulasse (1996), Charles Bukowski, éd. Grasset & Fasquelle, coll. « Le Livre de Poche », 1969  (ISBN 978-2-253-14384-0), p. 57

Colette, Le Blé en herbe, 1923

Des champignons moites sortaient de terre, et les araignées des jardins, à cause des nuits plus fraîches, rentraient le soir dans la resserre aux jouets et s'y rangeaient sagement au plafond.
  • Le Blé en herbe (1923), Colette, éd. Flammarion, 2004  (ISBN 2-08-068641-0), p. 39

J. R. R. Tolkien, Le Hobbit, 1937

La vieille folle ne fait que tisser !
La vieille folle ne peut me trouver !
La Vénéneuse !
L'Empoisonneuse !
Arrête, mais arrête-toi,
Arrête de tisser et cherche-moi !

  • Chanson de défi de Bilbo aux araignées

J. R. R. Tolkien, Le Silmarillion, 1977

Elle vivait dans un ravin, et sa forme était celle d'une monstrueuse araignée, tissant ses toiles noires dans une faille des montagnes.
  • Au sujet d'Ungoliant.
  • Le Silmarillion (1977), J.R.R. Tolkien (trad. Daniel Lauzon), éd. Christian Bourgois, 2021, chap. 8. De l'assomrbissement du Valinor, Quenta Silmarillion, p. 64

Stephen King, Terres perdues, 1991

Tout est silence dans les corridors de la mort, murmura Eddie d'une voix blanche. Tout est oubli dans les corridors de pierre de la mort. Voyez l'escalier montant dans les ténèbres ; voyez les chambres de la ruine ; ce sont les corridors de la mort, où les araignées tissent leur toile et où les grands circuits se taisent, l'un après l'autre.
  • Terres perdues, Stephen King (trad. Jean-Daniel Brèque), éd. J'Ai Lu, 1993  (ISBN 2-277-23243-2), p. 109

Bande dessinée

Rosinski et Van Hamme, Thorgal t.23 : Arachnéa

Thorgal : Rien de tel que quelques araignées pour se donner du courage, pas vrai ?

Liens externes

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