Poésies inédites, Texte établi par Gustave RevilliodJules Fick (p. 144).


AU CITOYEN RASPAIL.


Comme l’ardent mineur ensevelit sous terre
De ses yeux patients les rayons purs et chauds,
Brûle ta lampe au ciel, martyr humanitaire,
Toi dont le laurier d’or croît au fond des cachots.
Quand ressuscitera ta jeunesse engloutie,
Tes radieux regards plongeant dans l’avenir,
Rallumés au soleil de l’immense patrie,
Heureux d’avoir pleuré, n’auront plus qu’à bénir.



----

Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.