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Bélinde (1801)
Traduction par Octave Gabriel de Ségur.
Maradan (Tome Ip. i).


AVERTISSEMENT
de l’auteur.


Tout auteur a le droit de donner à son ouvrage le nom qu’il croit devoir mieux lui convenir : c’est au public à juger s’il a bien choisi.

Cet ouvrage est offert aux lecteurs comme un conte moral ; l’auteur n’a point voulu l’appeler roman. Si tous les romans ressemblaient à ceux de madame de Crousaz[1], de mistriss Inchbald, de miss Burnet ou du docteur Moore, elle se serait crue trop heureuse de pouvoir être associée à leurs noms ; mais les romans, en général, sont remplis de tant d’extravagances, d’erreurs et d’immoralités, qu’elle espère, en donnant un autre titre à sa Bélinde, que ses sentimens seront bien jugés, et qu’on ne l’accusera pas de pédanterie.

  1. Auteur de Caroline de Lichtfield.



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