ACTE DEUXIÈME
LE BANDIT
SARAGOSSE
Un patio du palais de Silva. À gauche, les grands murs du palais, avec une fenêtre à balcon. Au-dessous de la fenêtre, une petite
porte. À droite et au fond, des maisons et des rues. — Il est
nuit. On voit briller çà et là, aux façades des édifices, quelques
fenêtres encore éclairées[1].
SCÈNE PREMIÈRE
Ils sont enveloppés de longs manteaux dont leurs épées soulèvent le bord inférieur.
Voilà bien le balcon, la porte… mon sang bout.
Pas de lumière encor !
- Des lumières partout
Où je n’en voudrais pas, hors à cette fenêtre
Où j’en voudrais.
Seigneur, reparlons de ce traître.
Et vous l’avez laissé partir !...
- Comme tu dis.
Et peut-être c’était le major des bandits !
Qu’il en soit le major ou bien le capitaine,
Jamais roi couronné n’eut mine plus hautaine.
Son nom, seigneur ?...
- Muñoz... Fernan...
- un nom en i.
Hernani, peut-être?
- Oui.
- C’est lui.
C’est Hernani ?
Le chef !
De ses propos vous reste-t-il mémoire ?
Hé ! Je n’entendais rien dans leur maudite armoire !
Mais pourquoi le lâcher lorsque vous le tenez ?
Comte de Monterey, vous me questionnez.
Et d’ailleurs ce n’est point le souci qui m’arrête.
J’en veux à sa maîtresse et non point à sa tête[2].
J’en suis amoureux fou ! Les yeux noirs les plus beaux.
Mes amis ! deux miroirs ! deux rayons ! deux flambeaux !
Je n’ai bien entendu de toute leur histoire
Que ces trois mots : — Demain, venez à la nuit noire !
Mais c’est l’essentiel. Est-ce pas excellent ?
Pendant que ce bandit, à mine de galant.
S’attarde à quelque meurtre, à creuser quelque tombe.
Je viens tout doucement dénicher sa colombe.
Altesse, il eût fallu, pour compléter le tour.
Dénicher la colombe en tuant le vautour.
Comte ! un digne conseil ! vous avez la main prompte !
Sous quel titre plaît-il au roi que je sois comte ?
C’est méprise !
- Le roi m’a nommé comte.
Assez !
Bien !
J’ai laissé tomber ce titre. Ramassez.
Merci, seigneur.
- Beau comte ! Un comte de surprise !
Mais que fera le roi, la belle une fois prise ?
Il la fera comtesse, et puis dame d’honneur ;
Puis, qu’il en ait un fils, il sera roi.
Seigneur,
Allons donc ! Un bâtard ! Comte, fût-on altesse,
On ne saurait tirer un roi d’une comtesse !
Il la fera marquise alors, mon cher marquis.
On garde les bâtards pour les pays conquis,
On les fait vice-rois. C’est à cela qu’ils servent.
Dirait-on pas des yeux jaloux qui nous observent ?
Enfin, en voilà deux qui s’éteignent ! allons !
Messieurs, que les instants de l’attente sont longs !
Qui fera marcher l’heure avec plus de vitesse ?
C’est ce que nous disons souvent chez votre altesse.
Cependant que chez vous mon peuple le redit.
— La dernière est éteinte.
Ô vitrage maudit !
Quand t’allumeras-tu? Cette nuit est bien sombre.
Doña Sol ! Viens briller comme un astre dans l’ombre !
Est-il minuit ?
- Minuit bientôt.
Il faut finir
Pourtant! à tout moment l’autre peut survenir.
Mes amis ! un flambeau ! son ombre à la fenêtre !
Jamais jour ne me fut plus charmant à voir naître.
Hâtons-nous ! Faisons-lui le signal qu’elle attend :
Il faut frapper des mains trois fois. Dans un instant,
Mes amis, vous allez la voir ! Mais notre nombre
Va l’effrayer peut-être... allez tous trois dans l’ombre
Là-bas, épier l’autre. Amis, partageons-nous
Les deux amants ; tenez, à moi la dame, à vous
Le brigand.
- Grand merci.
S’il vient, de l’embuscade
Sortez vite, et poussez au drôle une estocade.
Pendant qu’il reprendra ses esprits sur le grès,
J’emporterai la belle et nous rirons après.
N’allez pas cependant le tuer ! C’est un brave
Après tout ; et la mort d’un homme est chose grave.
SCÈNE II
Est-ce vous, Hernani ?
- Diable ! Ne parlons pas !
Je descends.
- Hernani !
- Dieu ! Ce n’est point son pas !
Doña Sol !
- Ce n’est point sa voix ! Ah ! Malheureuse !
Eh ! Quelle voix veux-tu qui soit plus amoureuse ?
C’est toujours un amant, et c’est un amant roi !
Le roi !
Souhaite, ordonne. Un royaume est à toi !
Car celui dont tu veux briser la douce entrave
C’est le roi ton seigneur! C’est Carlos ton esclave !
Au secours, Hernani !
Le juste et digne effroi !
Ce n’est pas ton bandit qui te tient ; c’est le roi !
Non ! Le bandit, c’est vous ! N’avez-vous pas de honte !
Ah ! Pour vous au visage une rougeur me monte !
Sont-ce là les exploits dont le roi fera bruit ?
Venir ravir de force une femme, la nuit !
Que mon bandit[3] vaut mieux cent fois ! Roi, je proclame
Que si l’homme naissait où le place son âme,
Si Dieu faisait le rang à la hauteur du cœur,
Certe, il serait le roi, prince, et vous le voleur ![4]
Madame...
- Oubliez-vous que mon père était comte ?
Je vous ferai duchesse.
- Allez ! c’est une honte !
Il ne peut être rien entre nous, don Carlos.
Mon vieux père a pour vous versé son sang à flots.
Moi, je suis fille noble, et, de ce sang jalouse.
Trop pour la favorite et trop peu pour l’épouse !
Princesse ?
Roi Carlos, à des filles de rien
Portez votre amourette, ou je pourrais fort bien,
Si vous m'osez traiter d'une façon infâme,
Vous montrer que je suis dame, et que je suis femme !
Hé bien, partagez donc et mon trône et mon nom.
Venez. — Vous serez reine, impératrice...
Non.
C’est un piège. Et d’ailleurs, altesse, avec franchise,
S’agit-il pas de vous? S’il faut que je le dise,
J’aime mieux avec lui, mon Hernani, mon roi,
Vivre errante, en dehors du monde et de la loi,
Ayant faim, ayant soif, fuyant toute l’année,
Partageant jour à jour sa pauvre destinée,
Abandon, guerre, exil, deuil, misère et terreur,
Que d’être impératrice avec un empereur.
Que cet homme est heureux !
- Quoi ! Pauvre, proscrit même !...
Qu’il fait bien d’être pauvre et proscrit, puisqu’on l’aime !
Moi je suis seul ! Un ange accompagne ses pas !
Donc vous me haïssez ?
- Je ne vous aime pas.
Eh bien, que vous m’aimiez ou non, cela m’importe !
Vous viendrez, et ma main plus que la vôtre est forte.
Vous viendrez ! je vous veux ! Pardieu, nous verrons bien
Si je suis roi d'Espagne et des Indes pour rien[5] !
Seigneur ! oh ! par pitié ! Quoi ! Vous êtes altesse,
Vous êtes roi ! Duchesse, ou marquise, ou comtesse,
Vous n’avez qu’à choisir. Les femmes de la cour
Ont toujours un amour tout prêt pour votre amour ;
Mais mon proscrit ! Qu’a-t-il reçu du ciel avare ?
Ah ! Vous avez Castille, Aragon et Navarre,
Et Murcie et Léon, dix royaumes encor,
Et les Flamands, et l’Inde avec les mines d’or !
Vous avez un empire auquel nul roi ne touche,
Si vaste que jamais le soleil ne s’y couche !
Et quand vous avez tout, voudrez-vous, vous, le roi,
Me prendre, pauvre fille, à lui qui n’a que moi ?
Viens, je n’écoute rien, viens ! Si tu m’accompagnes,
Je te donne, choisis, quatre de mes Espagnes !
Dis, lesquelles veux-tu ? Choisis !
Pour mon honneur
Je ne veux rien de vous, que ce poignard, seigneur !
Avancez maintenant ! faites un pas !
La belle !
Je ne m’étonne plus si l’on aime un rebelle.
Pour un pas je vous tue et me tue...
Hernani !
Hernani !
- Taisez-vous.
- Un pas, tout est fini.
Madame, à cet excès ma douceur est réduite !
J’ai là pour vous forcer trois hommes de ma suite.
Vous en oubliez un !
SCÈNE III
Ah ! Le ciel m’est témoin
Que volontiers je l’eusse été chercher plus loin !
Hernani ! Sauvez-moi de lui !
Soyez tranquille,
Mon amour ![6]
Que font donc mes amis par la ville ?
Avoir laissé passer ce chef de bohémiens !
Monterey !
Vos amis sont au pouvoir des miens.
Et ne réclamez pas leur épée impuissante :
Pour trois qui vous viendraient, il m’en viendrait soixante.
Soixante dont un seul vous vaut tous quatre. Ainsi,
Vidons entre nous deux notre querelle ici.
Quoi ! Vous portiez la main sur cette noble fille !
C’était d’un imprudent, seigneur roi de Castille,
Et d’un lâche !
Seigneur bandit, de vous à moi
Pas de reproche !
Il raille ! Oh ! Je ne suis pas roi ;
Mais quand un roi m’insulte et pour surcroît me raille,
Ma colère va haut et me monte à sa taille !
Et prenez garde ! On craint, lorsqu’on me fait affront,
Plus qu’un cimier de roi la rougeur de mon front !
Vous êtes insensé si quelque espoir vous leurre.
Savez-vous quelle main vous étreint à cette heure ?
Écoutez : votre père a fait mourir le mien,
Je vous hais. Vous avez pris mon titre et mon bien,
Je vous hais. Nous aimons tous deux la même femme,
Je vous hais, je vous hais ; oui, je te hais dans l’âme.
C’est bien[7].
Ce soir pourtant, toute haine avait fui !
Tout ce que je cherchais, c’est elle… ah dieu ! c’est lui !
Don Carlos, te voilà pris à ton propre piège,
Ni fuite ni secours : je te tiens et t’assiège !
Seul, entouré partout d’ennemis acharnés,
Que vas-tu faire ?
- Allons ! Vous me questionnez !
Va, va, je ne veux pas qu’un bras obscur te frappe.
Il ne sied pas qu’ainsi ma vengeance m’échappe.
Tu ne seras touché par un autre que moi.
Défends-toi donc.
Je suis votre seigneur le roi.
Frappez : mais pas de duel.
Seigneur, qu’il te souvienne
Qu’hier encor ta dague a rencontré la mienne.
Je le pouvais hier. J’ignorais votre nom,
Vous ignoriez mon titre. Aujourd’hui, compagnon,
Vous savez qui je suis et je sais qui vous êtes.
Peut-être.
- Pas de duel. Assassinez-moi : faites !
Crois-tu donc que pour nous il soit des noms sacrés ?
Ah, te défendras-tu ?
- Vous m’assassinerez !
Ah ! Vous croyez, bandits, que vos brigades viles
Pourrons impunément s’épandre dans mes villes ?
Que teint de sangs, chargés de meurtres, malheureux !
Vous pourrez, après tout, faire les généreux !
Et que nous daignerons, nous, victimes trompées,
Anoblir vos poignards du choc de nos épées ?
Non, Le crime vous tient. Partout vous le traînez.
Nous, des duels avec vous ! arrière ! assassinez.
Va-t’en donc.
Nous aurons des rencontres meilleures.
Va-t’en.
C’est bien, monsieur. Je vais dans quelques heures[8]
Je serai, moi le roi, dans le palais ducal.
Mon premier soin sera de mander le fiscal.
A-t-on fait mettre à prix votre tête ?
- Oui.
Mon maître,
Je vous tiens de ce jour sujet rebelle et traître.
Je vous en avertis. Partout je vous poursuis,
Je vous fais mettre au ban du royaume.
J’y suis
Déjà.
- Bien !
Mais la France est auprès de l’Espagne,
C’est un port.
Je vais être empereur d’Allemagne.
Je vous fais mettre au ban de l’empire.
À ton gré.
J’ai le reste du monde, où je te braverai.
Il est plus d’un asile où ta puissance tombe.
Et quand j’aurai le monde?
- Alors j’aurai la tombe.
Je saurai déjouer vos complots insolents.
La vengeance est boiteuse, elle vient à pas lents,
Mais elle vient.
Toucher à la dame qu’adore
Ce bandit !
Songes-tu que je te tiens encore ?
Ne me rappelle pas, futur César romain,
Que je t’ai là, chétif et petit dans ma main,
Et que si je serrais cette main trop loyale,
J’écraserais dans l’œuf ton aigle impériale !
Faites.
- Va-t’en, va-t’en ;
Fuis, et prends ce manteau ;
Car, dans nos rangs, pour toi, je crains quelque couteau.
Pars tranquille à présent. Ma vengeance altérée
Pour tout autre que moi fait ta tête sacrée.
Monsieur, vous qui venez de me parler ainsi,
Ne demandez un jour ni grâce, ni merci.
SCÈNE IV
Maintenant, fuyons vite.
Il vous sied, mon amie,
D’être dans mon malheur toujours plus raffermie,
De n’y point renoncer, et de vouloir toujours
Jusqu’au fond, jusqu’au bout, accompagner mes jours.
C’est un noble dessein, digne d’un cœur fidèle !
Mais, tu le vois, mon dieu, pour tant accepter d’elle,
Pour l’entraîner, sans honte encore et sans regrets,
Il n’est plus temps ! Je vois l’échafaud de trop près !
Que dites-vous ?
Ce roi que je bravais en face,
Va me punir d’avoir osé lui faire grâce.
Il fuit ; déjà peut-être il est dans son palais ;
Il appelle ses gens, ses gardes, ses valets,
Ses seigneurs, ses bourreaux...
Hernani ! Dieu ! Je tremble !
Eh bien ! Hâtons-nous donc alors, fuyons ensemble !
Ensemble! Non, non ; l’heure en est passée ! Hélas !
Doña Sol, à mes yeux quand tu te révélas,
Bonne, et daignant m’aimer d’un amour secourable,
J’ai bien pu vous offrir, moi, pauvre misérable,
Ma montagne, mon bois, mon torrent ; — ta pitié
M’enhardissait, — mon pain de proscrit, la moitié
Du lit vert et touffu que la forêt me donne ;
Mais t’offrir la moitié de l’échafaud ! Pardonne,
Doña Sol ! L’échafaud, — c’est à moi seul !
Pourtant
Vous me l’aviez promis !
Ange ! Ah ! Dans cet instant
Où la mort vient peut-être, où s’approche dans l’ombre
Un sombre dénouement pour un destin bien sombre,
Je le déclare ici, proscrit, traînant au flanc
Un souci profond, né dans un berceau sanglant,
Si noir que soit le deuil qui s’épand sur ma vie,
Je suis un homme heureux et je veux qu’on m’envie !
Car vous m’avez aimé ! Car vous me l’avez dit !
Car vous avez tout bas béni mon front maudit.
Hernani !
Loué soit le sort doux et propice
Qui me mit cette fleur au bord du précipice !
Et ce n'est pas pour vous que je parle en ce lieu,
Je parle pour le ciel qui m'écoute, et pour Dieu.
Souffre que je te suive.
Ah ! Ce serait un crime
Que d’arracher la fleur en tombant dans l’abîme !
Va ; j’en ai respiré le parfum ! C’est assez !
Renoue à d’autres jours tes jours par moi froissés !
épouse ce vieillard ! C’est moi qui te délie ;
Je rentre dans ma nuit. Toi, sois heureuse, oublie !
Non, je te suis, je veux ma part de ton linceul !
Je m’attache à tes pas.
- Oh ! Laisse-moi fuir seul.
Hernani ! Tu me fuis. — Ainsi donc, insensée,
Avoir donné sa vie et se voir repoussée !
Et n’avoir, après tant d’amour et tant d’ennui,
Pas même le bonheur de mourir près de lui !
Je suis banni, je suis proscrit! Je suis funeste!
Ah ! Vous êtes ingrat !
Eh bien! Non, non, je reste.
Tu le veux ; me voici. Viens ! Oh viens dans mes bras !
Je reste et resterai tant que tu le voudras !
Oublions-les : restons. Sieds-toi sur cette pierre.
Des flammes de tes yeux inonde ma paupière :
Chante-moi quelque chant comme parfois le soir
Tu m'en chantais, avec des pleurs dans ton œil noir.
Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie,
Car cette heure est à nous et le reste est folie.
Parle-moi ! Ravis-moi. N’est-ce pas qu’il est doux
D’aimer et de sentir qu’on vous aime à genoux ?
D’être deux? D’être seuls? Et que c’est douce chose
De se parler d’amour, la nuit quand tout repose ?
Oh! Laisse-moi dormir et rêver sur ton sein,
Doña Sol ! Mon amour ! ma beauté !
Le tocsin!
Entends-tu ? Le tocsin !
Eh ! Non, c’est notre noce
Qu’on sonne.
Lève-toi ! Fuis ! Grand Dieu ! Saragosse
S’allume !
- Nous aurons une noce aux flambeaux !
C’est la noce des morts ! La noce des tombeaux !
Rendormons-nous[9] !
Seigneur ! Les sbires, les alcades
Débouchent dans la place en longues cavalcades !
Alerte, monseigneur !
- Ah ! Tu l’avais bien dit.
Au secours !
- Me voici. C’est bien.
- Mort au bandit !
Ton épée.
- Adieu donc !
C’est moi qui fais ta perte !
Où vas-tu ?
Viens, fuyons par cette porte ouverte !
Dieu ! Laisser mes amis ! Que dis-tu ?
Ces clameurs
Me brisent.
Souviens-toi que si tu meurs, je meurs !
Un baiser !
- Mon époux ! mon Hernani ! mon maître !
Hélas ! C’est le premier !
- C’est le dernier peut-être.
- ↑ Dans certaines éditions, autre didascalie : Une cour ouverte. À gauche les grands murs de l’hôtel de Silva, avec une fenêtre à balcon ; au-dessous de la fenêtre, une petite porte ; à droite et au fond, des maisons et des rues. Il est nuit. On voit briller çà et là, aux façades des édifices, quelques fenêtres encore éclairées
- ↑ Certaines éditions proposent le texte suivant :
…à sa tête.
Rien de plus.
don ricardo.
Pourquoi pas à toutes deux, seigneur ?don carlos.
Comte, un digne conseil, et qui vous fait honneur !
Vous allez droit au but ! Vous avez la main prompte ! - ↑ Certaines éditions remplacent Que mon bandit par Ah ! Qu’Hernani
- ↑ Dans certaines éditions, les deux derniers vers sont remplacés par :
Si le cœur seul faisait le brigand et le roi,
À lui serait le sceptre et le poignard à toi. - ↑ Dans d'autres éditions, la tirade de donc Carlos et le début de celle de doña Sol diffèrent :don carlos, la saisissant avec violence.
Hé bien ! Qu’importe ?doña sol.
Ô ciel! Quoi! Vous êtes altesse, ...
- ↑ Dans certaines éditions, Mon amour est remplacé par Monterey dit par Don Carlos
- ↑ Dans certaines éditions, ces trois mots sont remplacés par Monsieur !
- ↑ D'autres éditions présentent un texte légèrement différent :
Va-t’en.
doña sol.
Mon Hernani !
don carlos.
C’est bien : dans quelques heures...
Rentrer, moi votre roi... - ↑ Autre version : Viens dans mes bras.