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C’est la vie au ralenti,
C’est le cœur à rebours,
C’est une espérance et demie :
Trop et trop peu à son tour.

C’est le train qui s’arrête en plein
Chemin sans nulle station
Et on entend le grillon
Et on contemple en vain

Penché à la portière,
D’un vent que l’on sent, agités
Les prés fleuris, les prés
Que l’arrêt rend imaginaires.

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