Poésies inédites, Texte établi par Gustave RevilliodJules Fick (p. 260).


L’ESPÉRANCE.


Ouvrez ! ouvrez ! Je suis bonne nouvelle !
Je viens de loin et mes pieds sont poudreux.
Vous m’attendiez : j’accours dès qu’on m’appelle ;
Ouvrez ! J’arrive avec des biens nombreux.

Prenez ceci, puis ceci, puis encore :
Voilà de quoi remplir bien des beaux jours.
Adieu ! J’entends une voix qui m’implore ;
Gardez mon nom, je reviendrai toujours.



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