Poésies inédites, Texte établi par Gustave RevilliodJules Fick (p. 227).


L’AUMÔNE.


Toute fleur bénit sur la terre
L’eau qui tombe pour la nourrir ;
L’aumône est l’eau qui désaltère :
Sois béni, toi qui peux l’offrir !

Fais tant et si souvent l’aumône
Qu’à ce doux travail occupé,
La mort te trouve et te moissonne
Comme un lys pour le ciel coupé.



----

Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.