< La Fleur d’Or

La Fleur d’OrAlphonse Lemerre, éditeurvol. 3 (p. 109).


Sur d’anciens Amis


Tes blancs cercueils de marbre, ô villa d’Albani,
Ont dés longtemps perdu leurs reliques superbes,
Mais la fleur y reluit fraîche parmi les herbes :
Tels les cœurs d’où mon nom semble à jamais banni,
Où survit mon amour, cette fleur immortelle,
Embaumant des tombeaux qui ne savent rien d’elle.



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