Poésies inédites, Texte établi par Gustave RevilliodJules Fick (p. 79).


LA ROSE FLAMANDE.


C’est là que j’ai vu Rose Dassonville,
Ce mouvant miroir d’une rose au vent.
Quand ses doux printemps erraient par la ville,
Ils embaumaient l’air libre et triomphant.

Et chacun disait en perçant la foule :
« Quoi ! belle à ce point ?… Je veux voir aussi… »
Et l’enfant passait comme l’eau qui coule
Sans se demander : « Qui voit-on ici ? »

Un souffle effeuilla Rose Dassonville.
Son logis cessa de fleurir la ville,
Et, triste aujourd’hui comme le voilà,
C’est là !


Rue de la Maison de Ville, à Douai.



----

Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.