< Le Philandre
Lecteur,
Si tu es sensible au douces poinctes d’amour, et susceptible de pitié, tu donneras des larmes à la mémoire de Philandre, et ton cœur à la beauté et au mérite de Calistée. Les attraits de ses yeux sont si doux qu’ils desrobent l’âme à ceux qui sont allechez, et ce larcin est si glorieux, que quiconque a du sentiment pour l’honneur, le doit souhaitter avec passion : toutes fois ne le fait pas, mais vis sons troubler le repos de celuy qui t’est acquis. Adieu.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.