< Le Poème sans nom
CXXXIV
Plein d’une joie indéfinie,
(Savoir me contenter de peu,
Aujourd’hui, voilà tout mon vœu)
Cet éventail, je le manie.
Est-ce de la monomanie ?
J’use tout mon temps à ce jeu.
Par ce jeu, je t’en fais l’aveu,
Avec toi je recommunie :
Ce bel et vaporeux objet,
Qui, sans cesse, en ta main bougeait,
Bouge sa dentelle et sa moire
En la mienne, dès à présent,
Et me rafraîchit la mémoire,
Ma chère, en me rafraîchissant.
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