< Le Poème sans nom
CLVIII
D’ailleurs, mon reproche est factice
Et digne du mauvais amant
Que je te fus, évidemment.
Pis encore, il me rapetisse !
Pour te faire pleine justice
Et t’accorder, en ce moment,
Un décent dédommagement,
Il serait séant que je disse
Combien tu sus avec vigueur
Te conduire envers ton vainqueur
Et comment tu sus à ta guise
De ce vainqueur avoir raison.
Vu qu’aussitôt par moi conquise,
La place devint ma prison !
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.