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Traduction par Ernest Falconnet.
Les Petits poèmes grecs, Texte établi par Ernest Falconnet, Louis-Aimé MartinDesrez (p. 244-245).

XIII.

Sur lui-même

On dit qu’Atys, mugissant sur les montagnes, appelait la belle Cybèle avec des accents pleins de délire ; d’autres, après avoir bu sur les bords de Claras l’onde prophétique de Phébus, dont le front est couronné de lauriers, sont saisis d’une rage frénétique. Moi aussi, enivré de Bacchus, enivré de parfums et de ma belle maîtresse, je veux avoir mes fureurs.

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