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Traduction par Ernest Falconnet.
Les Petits poèmes grecs, Texte établi par Ernest Falconnet, Louis-Aimé MartinDesrez (p. 248).

XL.

Sur l’amour

Un jour Cupidon n’aperçut pas une abeille endormie dans des roses ; il fut piqué. Blessé au petit doigt de la main, il sanglote, il court, il vole vers la belle Cythérée : « Je suis perdu, ma mère, je suis perdu ; je me meurs : un petit serpent ailé m’a piqué ; les laboureurs le nomment abeille. » Vénus lui répondit : « Si l’aiguillon d’une mouche à miel te fait souffrir, ô mon fils ! combien penses-tu que doivent souffrir ceux que tu atteins de tes coups. »

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