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Traduction par Ernest Falconnet.
Les Petits poèmes grecs, Texte établi par Ernest Falconnet, Louis-Aimé MartinDesrez (p. 98-99).

HYMNE XVII.

A Mercure.

Je chante Mercure Cyllénien, le meurtrier d’Argus. Il protège les troupeaux sur le mont Cyllène et dans l’Arcadie féconde en troupeaux. Bienveillant messager des immortels, il dut le jour à la fille d’Atlas, la vénérable Maïa, qui s’unit d’amour à Jupiter ; éloignée de l’assemblée des dieux, elle habitait au fond d’une grotte obscure : c’est là que, durant les ténèbres de la nuit, le fils de Saturne s’unit à elle, tandis que Junon s’abandonnait aux douceurs du sommeil ; tous deux se dérobèrent à la vue des dieux et des hommes.

Je vous salue, fils de Jupiter et de Maïa ; maintenant que j’ai célébré votre gloire, je chanterai d’autres hymnes.

Salut, bienveillant Mercure, messager céleste, dispensateur de tous les biens.

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