Nous avions d’abord projeté de supprimer les Lettres suivantes, comme n’offrant point une liaison bien étroite avec les Mémoires ; mais en y réfléchissant davantage, nous avons remarqué qu’elles donnaient une idée assez juste de l’état des arts, des mœurs et des opinions de plusieurs nations à l’époque où elles ont été écrites ; et déjà à cet égard elles nous ont paru mériter d’être conservées. En second lieu, on y trouve diverses anecdotes sur les Courtisanes avec qui l’Auteur et de jeunes gens du grand monde eurent des aventures qui peignent très-bien le caractère de la société d’alors ; enfin, il y a des réflexions plus judicieuses peut-être que dans les autres Lettres du même Auteur ; raisons qui nous ont paru suffisantes pour les conserver. Voyez ce que nous en avons dit dans l’Avertissement de l’Éditeur.