< Page:Œuvres de Blaise Pascal, II.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
367
RÉCIT DE LA GRANDE EXPÉRIENCE DES LIQUEURS
il estoit dans un employ qui lui ostoit la liberté de disposer de soy mesme ; de sorte que, quelque desir qu’il eust de faire promptement cette experience, il ne l’a pû[1] neantmoins plus tost qu’au mois de Septembre dernier.
Vous verrez les raisons de ce retardement, la relation de cette experience, et la precision qu’il y a apporté, par la lettre suivante qu’il me fit l’honneur de m’en escrire.
Copie de la Lettre de Monsieur Perier à Monsieur Pascal le Jeune, du 22. Septembre 1648.
Copie de la Relation de l’expérience faite par Monsieur Perier.
Cette Relation ayant esclaircy toutes mes difficultez, je ne dissimule pas que j’en receus beaucoup de satisfaction, et y ayant veu que la difference de vingt toises d’eslevation, faisoit une difference de deux lignes à la hauteur du vif argent[2], et que six à sept toises en faisoient environ demy ligne, ce qu’il m’es- [3]
- ↑ L’édition de 1663 porte le pust.
- ↑ En marge de la page 17 : Longueur du demy pied, sur lequel ont esté prises toutes les mesures des Experiences contenuës sur la Relation de Monsieur Perier. Voir ci-contre, le fac-simile de la page 17 dans l’édition originale.
- ↑ Clermont, du 13 Novembre 1647 ; l’absence de Perier aux Conseils se prolonge jusqu’au 30 juillet 1648 (Réponse à une accusation de faux, p. 8–10).
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.