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matique, aussi bien qu’en biologie ou en philosophie, l’infinité, aux yeux de Leibniz, appartient au domaine de la

raison ; elle en étend la puissance au lieu d’en contredire les bases. Aussi l’établissement d’une science de l’infini lui permet-elle d’arriver à la preuve rationnelle de l’existence de Dieu; ce que Pascal avait déclaré impossible, parce qu’il connaissait seulement les diverses preuves trouvées jusqu’à lui et qu’il désespérait d’en découvrir une meilleure, « more magnorum ingeniorum, ul non credant quidqmd ipsos qaœrentes fugit inveniri quoquam posse. » (Théol. III, A, f° 4 verso, i’"* colonne, cité parBaruzi, op. cit., p. 208, note i ; cf. une lettre à Seckendorf du i*"" juin i683, publiée par Ludwig Stein, Leibniz und Spinoza, Berlin, 1890, p. 3i3.)

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