< Page:Œuvres de C. Tillier - I.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
Benjamin savait le marquis homme à exécuter sa menace, il ne voulut pas courir la chance d’un coup de fusil, et… quelques secondes après, la justice du marquis était satisfaite.
— C’est très bien, dit M. de Cambyse, je suis content de toi, tu peux te vanter maintenant d’avoir embrassé un marquis.
Il le fit conduire par deux gardes-chasse au port d’armes jusqu’à la porte cochère. Benjamin s’enfuit, pareil à un chien auquel un mauvais garnement a attaché un sabot à la queue. Comme il était sur la route de Corvol, il ne se donna pas le temps de changer de direction et alla droit chez M. Minxit.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.