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qu’on a reconquises sur la vie des affaires.

Quand le corps se délasse, la pensée aime à travailler ; et (Walter Scott l’a dit quelque part) « la plus grande jouissance que puisse éprouver un être intelligent ; c’est d’être assis auprès d’un bon feu, seul ou avec de gais amis ; et de lire ou d’écouter lire une œuvre d’imagination, amusante et attachante, un bon roman par exemple. » Mais, pour lire un roman, il faut un long loisir ; et, dans notre vie, telle qu’elle est faite, esclave de besoins matériels, agitée par des intérêts, troublée par des passions, nous n’avons que de courtes heures de repos. C’est pour

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