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PRÉFACE.
dont les romances populaires, contes
poétiques de l’ancienne Espagne, ont gardé le souvenir ; chez nous même, dans une de ces provinces, où la civilisation moderne n’a pas encore passé son triste niveau, le paysan breton ouvre sa porte au voyageur errant, et ne lui demande pour prix de sa cordiale hospitalité qu’un de ces contes nouveaux qui se disent à la ville. Et, dans des temps plus éloignés, ces jeunes citadins qui abandonnaient Florence et se retiraient dans un jardin solitaire, n’oubliaient-ils pas, en devisant d’historiettes et de contes que le génie de Boccace a recueillis, les ravages de la guerre civile et les
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