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comme la lune roule autour de la terre pour l’éclairer[1].
Toutes les découvertes de Galilée étaient favorables au système de Copernic ; il osa le défendre. Condamné une première fois par l’inquisition, il avait promis de se taire ; la vérité l’emporta, ses dialogues parurent. Cet ouvrage à la fois littéraire et scientifique, et où Galilée soutenait le mouvement de la terre, devint le prétexte d’une nouvelle accusation. L’auteur fut mandé à Rome et conduit au palais du Saint-Office. Là ses juges lui intimèrent l’ordre de se défendre ; il parle, mais on l’interrompt à chaque mot, on l’écrase de citations de la Bible. Que pouvaient les preuves mathématiques contre le sta sol de Josué ? Que pouvait la
- ↑ Un seul homme nia les découvertes de Galilée ; cet homme était moine et théologien, il avait peu étudié l’astronomie, mais il connaissait parfaitement l’Apocalypse ; or, comme les étoiles nouvelles ne se trouvaient pas figurées dans le chandelier à sept branches, il en concluait rigoureusement qu’elles ne pouvaient exister dans le ciel. On peut juger par là de la force des ennemis de Galilée.
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