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ai vu des récoltes aussi belles que celles des champs de la Palestine. »
Plutarque raconte qu’Alexandre essaya vainement de naturaliser le lierre dans les champs de Babylone. Cette faible plante qu’il voulait faire servir à ses triomphes résista à ses mains guerrières. Que ne portait-il avec lui un végétal utile à l’homme : le blé, le riz, l’avoine, ou toute autre espèce de graminée ! ces plantes qui devaient nous suivre autour du globe se seraient soumises à sa puissance ; mais le lierre expira où le blé aurait vécu. Dieu n’avait pas songé aux caprices d’Alexandre, il n’avait songé qu’aux besoins de l’humanité[1].
Ces délicieuses harmonies, Bernardin de Saint-
- ↑ Les observations nouvelles de M. Leconteur viennent confirmer les observations de Bernardin de Saint-Pierre. M. Leconteur a signalé plus de cent cinquante variétés de froment ; cette céréale, aux moyens de ces variétés, peut suivre l’homme dans tous les climats. (Académie des Sciences, séance du 25 janvier 1837.)
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