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nies. Il trace l’histoire des végétaux et des animaux dans leurs rapports avec les eaux, les lieux, l’air et l’homme. Ce qu’il cherche dans la matière, c’est l’intelligence qui les dirige ; ce qu’il voit dans l’humanité, c’est l’avenir qui lui est promis ; l’humanité n’est pour lui qu’un état de transition : c’est la fleur sacrée des Indiens qui en s’épanouissant doit enfanter un Dieu !

Il y a des pages dans ce livre où l’on croit reconnaître le génie et l’âme de Bernardin de Saint-Pierre : ce sont des impressions et souvent des pensées identiques ; ces pensées, elles naissaient à la même époque chez deux peuples amis, quoique nourris dans des doctrines différentes, et, ce qu’il y a de plus singulier, ce fut aussi à la même époque que les ouvrages qui les renferment furent publiés : l’année 1784 vit paraître à Paris les Études de la nature, et à Weimar l’Histoire philosophique de l’humanité.

De l’étude du globe, le philosophe passe à l’étude de l’homme. Ici se termine l’histoire natu-

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