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tes, le piéton des paysages ; l’un me fait passer en revue les diverses productions du globe, les végétaux, les animaux, savamment classés d’après nos systèmes méthodiques ; l’autre me les montre à leurs places et rangés suivant les lois même de la nature, c’est-à-dire suivant les besoins de l’homme. Je révère, j’admire le savant assis dans son fauteuil, cherchant la vérité au milieu de ses livres ; mais j’aime à marcher avec le voyageur sur des rives lointaines, à le suivre le matin dans le palais des rois, et, le soir, à converser avec lui à la porte d’une pauvre cabane, me promenant aujourd’hui sur les places d’une ville décorée de superbes monuments, et le lendemain, traversant avec les caravanes les déserts qui l’environnent !

À ces considérations générales d’instruction et de plaisir nous pourrions joindre d’autres considérations non moins importantes sur l’utilité des voyages. Toutes les richesses qui nous environnent sont des présents des voyageurs : ils ont fertilisé nos champs des productions des deux Indes et les deux Indes des productions de l’Europe.

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