< Page:Allart - L Indienne.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.
222

l’Indienne payait cher quelques jours

de bonheur. C’était dans ces mélancoliques pensées qu’elle assistait aux réunions d’Hampshire. Un matin où la famille prenait le thé, Anna, parcourant un journal, lut : « M. Julien Warwick, qui était déjà malade depuis plusieurs jours, s’est trouvé mal hier dans la Chambre ; il a fallu le transporter chez lui. » Le même jour, Anna avait reçu un court billet de Julien, qui ne parlait pas du tout de sa santé. La rapidité du billet l’effraya alors ; en vain lady Hampshire chercha à la rassurer, en lui disant que peut-être le journal s’était trompé, l’Indienne voulut retourner à Londres à l’instant ; elle fit ses adieux à la famille réunie autour d’elle, et partit.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.