< Page:Allart - L Indienne.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.
88

fêtes : mes tantes reçoivent beaucoup de

monde. Je me suis autrefois fort amusée à Calcutta, où notre luxe asiatique se déploie ; vous ne pouvez vous imaginer la beauté de Calcutta, où un bras du Gange, sous le nom de l’Ougli, amène les gros vaisseaux. Les maisons sont ornées de terrasses chargées de fleurs ; l’aspect de la ville est enchanteur. Six mois pour aller, peut-être, six mois là… »

Julien, poussé à bout, s’élança vers elle, lui prit les deux mains, et la regardant indigné :

« Parlez-vous sérieusement ?

— Oui. »

À ce mot, Julien, hors de lui, poussa violemment Anna sur le canapé, où elle alla tomber, la chevelure défaite et à

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.