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NOTE SUR UN POINT D’EXÉGÈSE
Quelques personnes m’ont reproché d’avoir confondu dans ce conte Marie de Béthanie, sœur de Marthe, et Marie-Madeleine. Je dois convenir tout d’abord que l’Évangile semble faire de la Marie qui répandit du parfum de nard sur les pieds de Jésus et de la Marie à qui le Maître dit : Noli me tangere, deux femmes absolument distinctes. Sur ce point je donne satisfaction à ceux qui m’ont fait l’honneur de me reprendre. Il se trouve dans le nombre une princesse attachée à l’orthodoxie grecque. Je n’en suis pas surpris. Les Grecs ont de tout temps distingué deux Marie. Il n’en fut pas de même pour l’Église d’Occident. Là, au contraire,
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