< Page:Anatole France - L’Anneau d’améthyste.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.
jamais céder au découragement, s’abandonner aux tristesses sans cause. Un bon chrétien ne nourrit point d’idées noires, madame la baronne, assurément.
— Vous entendez, monsieur Marcien ? dit madame de Bonmont.
Mais Raoul n’entendait pas et la conversation tomba.
Madame de Bonmont, qui était bienveillante, pensa, du fond de sa douleur, à faire un petit plaisir à M. Guitrel.
— Alors, monsieur l’abbé, lui dit-elle, votre pierre préférée, c’est l’améthyste ?
Le prêtre, devinant le dessein qu’elle avait, lui répondit sévèrement et même avec quelque dureté :
— Laissons cela, madame, je vous prie, laissons cela…
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.