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VIII
LE GARDE DU CORPS
Élevé sur le quai Voltaire, dans la poussière des livres et des bibelots, au milieu des bouquineurs et des fureteurs de toute sorte, j’ai connu tout enfant des amateurs de faïence, d’armes, d’estampes, de médailles. J’en ai connu qui ne cherchaient que des ouvrages en fer et j’en ai connu qui ne cherchaient que des ouvrages en bois ; j’ai connu des bibliophiles et des bibliomanes ; et je n’ai point vu qu’ils méritassent les railleries du vulgaire. Je puis vous assurer que tous ces gens singuliers ont le goût délicat, l’esprit orné, les mœurs
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