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LES POÈMES DORÉS
Là de merveilleux doigts de femme sont passés,
Tout empreints du parfum des cheveux caressés
Dans le royal orgueil d’un sanglant adultère.
J’y retrouve l’odeur et les reflets rosés
De ces doigts aujourd’hui muets, décomposés,
Changés peut-être en fleurs dans un champ solitaire.
- 1868.
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