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LES POÈMES DORÉS
Puisque ta vision fut vraie, ô jeune femme,
due ta terrestre vie ait dénoué sa trame,
Qu’importe ! Plonge au sein du monde essentiel !
Tes sens, féconds naguère en exquises souffrances,
Ta forme, douce aux yeux, étaient des apparences.
Le corps n’est rien de plus ; l’esprit seul est réel.
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