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Enfin ses Mémoires ont été singulièrement recherchés et goûtés dans le temps ; d’Argens les a écrits dans sa jeunesse, et avec tout l’attrait que l’on met à raconter ses propres actions. Il y a su entremêler beaucoup de faits particuliers aux personnes remarquables, en a fait connaître plusieurs traits, et a donné sur quelques événement publics des éclaircissemens peu connus.

Ils forment donc une lecture agréable, propre à tous les âges, et instructive sous plusieurs rapports par les anecdotes, soit de l’auteur, soit de ceux dont il parle : l’on a cru, en conséquence, que ce serait rendre un service à la littérature de reproduire ces Mémoires ; c’est ce que nous avons fait, en les accompagnant de notes qui expliquent quelques passages du texte.

Un autre ouvragé du marquis d’Argens moins recherché peut-être qu’aucun de ceux qu’il a écrits en très-grand nombre, sont ses Mémoires Secrets de la République des Lettres. On ne sait pourquoi le nom de secrets est là, car il n’y a rien de secret dans tout ce que l’auteur y dit des gens de lettres et de leurs écrits.

Il passe en revue, depuis Socrate et Platon jusqu’à Leibnitz et Descartes, les opinions

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