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caractère d’un homme qui, toujours occupé de chicanes religieuses, de disputes théologiques et de discours d’incrédulité, n’en avait pas moins un penchant à la superstition et aux erreurs qu’elle fait naître.

Dans tout ce que nous avons dit du marquis d’Argens jusqu’ici, nous n’avons fait presque aucune mention de ses ouvrages ; ils sont cependant en assez grand nombre ; mais, si l’on en excepte les Lettres Juives aucun ne parait avoir été pour lui un titre d’une grande recommandation auprès de Frédéric ; ils n’en ont consacré que bien peu auprès de la postérité, et de tout ce qu’il a écrit, ses Mémoires sont aujourd’hui ce qu’il y a de plus intéressant et qui offre une lecture à la fois propre à faire connaître l’homme et les mœurs du temps où il a vécu ; c’est aussi ce qui nous a déterminé à les publier de nouveau sur la meilleure des éditions qu’on en a faites, c’est-à-dire, celle de Londres de 1735.

Cependant, comme on peut trouver quelque intérêt à connaître plus particulièrement ses autres écrits, nous en donnerons une notice succincte, de ceux au moins qui ont conservé un peu de la réputation dont ils ont joui d’abord.

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