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CHAPITRE III


« Permettez-moi de vous faire observer, Sir Walter, » dit M. Shepherd un matin à Kellynch-Hall, en dépliant le journal, « que la situation actuelle nous est très favorable. Cette paix ramènera à terre tous les riches officiers de la marine. Ils auront besoin de maisons. Est-il un meilleur moment pour choisir de bons locataires ? Si un riche amiral se présentait, Sir Walter ?

— Ce serait un heureux mortel, Shepherd, » répondit Sir Walter. « C’est tout ce que j’ai à remarquer. En vérité, Kellynch-Hall serait pour lui la plus belle de toutes les prises, n’est-ce pas, Shepherd ? »

M. Shepherd sourit, comme c’était son devoir, à, ce jeu de mots, et ajouta :

« J’ose affirmer, Sir Walter, qu’en fait d’affaires les officiers de marine sont très accommodants. J’en sais quelque chose. Ils ont des idées libérales, et ce sont

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