< Page:Béranger, oeuvres complètes - tome 1.pdf
Cette page a été validée par deux contributeurs.


  Quand au nombre il fallut céder
  La victoire infidèle,
  Que n’avais-je pour vous guider
  Ce qu’avait la Pucelle !
  L’Anglais aurait fui sans butin,
Tintin, tintin, tintin, r’lin tintin,
  L’Anglais aurait fui sans butin :
  Soldats, voilà Catin !

  Si je vois de nos vieux guerriers
  Pâlis par la souffrance,
  Qui n’ont plus, malgré leurs lauriers,
  De quoi boire à la France,
  Je refleuris encor leur teint,
Tintin, tintin, tintin, r’lin tintin,
  Je refleuris encor leur teint :
  Soldats, voilà Catin !

  Mais nos ennemis, gorgés d’or,
  Paîront encore à boire.
  Oui, pour vous doit briller encor
  Le jour de la victoire.
  J’en serai le réveil-matin,
Tintin, tintin, tintin, r’lin tintin,
  J’en serai le réveil-matin :
  Soldats, voilà Catin !

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.