Eh ! vogue ma nacelle,
(Ô doux zéphyr ! sois-moi fidèle) Eh ! vogue ma nacelle, Nous trouverons un port.
Lorsqu’au sein de l’orage Cent foudres à la fois, Ébranlant ce rivage, Épouvantent les rois, Le plaisir, qui m’appelle, M’attend sur l’autre bord. Eh ! vogue ma nacelle,
(Ô doux zéphyr ! sois-moi fidèle) Eh ! vogue ma nacelle, Nous trouverons un port.
Loin de là le ciel change: Un soleil éclatant Vient mûrir la vendange Que le buveur attend. D’une liqueur nouvelle Lestons-nous sur ce bord. Eh ! vogue ma nacelle,
(Ô doux zéphyr ! sois-moi fidèle) Eh ! vogue ma nacelle, Nous trouverons un port.
Des rives bien connues M’appellent à leur tour. Les Grâces demi-nues Y célèbrent l’amour. Dieux ! j’entends la plus belle