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6. On peut, dans toute espèce d’alimentation, envisager deux espèces d’actions ; savoir : l’impulsion et l’attraction. La première dépend de la fonction (de l’action) intérieure, et la dernière, de l’extérieure.

7. Les végétaux se nourrissent et s’assimilent simplement la substance alimentaire, mais sans aucune excrétion ; car les gommes et les larmes sont plutôt des produits d’une sorte de surabondance, que de vraies excrétions ; et les tubérosités peuvent être regardées comme des maladies. Mais la substance des animaux a une perception plus vive et plus délicate de celles qui lui ressemblent ; perception qui est accompagnée d’un dégoût, en conséquence duquel elle rejette les matières inutiles (ou nuisibles), en s’assimilant les matières utiles. Une circonstance qui excite toujours notre étonnement, lorsque nos réflexions se portent sur le pédicule des fruits, c’est que toute cette substance alimentaire, qui produit quelquefois de si gros

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