gne ou du bled verd. Tels sont les moyens de fortifier ou d’assouplir le foie.
26. De toutes les choses qui peuvent être utiles ou nuisibles au cœur, les principales sont l’air même qu’on respire, les vapeurs qu’on aspire, enfin les affections de l’âme ou les passions. La plupart des moyens indiqués pour agir sur les esprits, peuvent être appliqués au but actuel. Cette multitude confuse de cordiaux qu’on trouve indiqués dans les livres de médecine, ne rempliroit que très imparfaitement notre objet. Cependant ces antidotes mêmes qu’on emploie ordinairement pour arrêter le progrès des poisons, pourroient être ici de quelque utilité, si on les appliquoit à notre but avec un peu de jugement ; sur-tout ceux qui sont moins de nature à attaquer directement les substances vénéneuses, qu’à fortifier le cœur ou les esprits, et à les mettre ainsi en état de combattre victorieusement le poison. Au reste, on peut consulter à ce sujet cette table de cordiaux que nous avons donnée dans un des articles précédens.