< Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

du moins plus au large, plus à l’aise, et environné de substances un peu plus analogues à la sienne. Or, cet aphorisme est d’une utilité d’autant plus sensible par rapport à notre but, qu’il mène directement à cette conséquence pratique ; que, pour amollir les parties dures et réfractaires, il faut retenir les esprits dans l’intérieur du composé.

Principe IX.
Les parties dures d’un corps s’amollissent plus aisément lorsque l’esprit, qui s’y trouve renfermé, ne peut ni s’exhaler, ni engendrer de nouvel esprit.
Explication.

Ce principe peut servir à résoudre les difficultés et à lever les obstacles qu’on rencontre ordinairement lorsqu’on veut amollir un corps en y retenant les esprits ; car, si cet esprit, quoiqu’ainsi détenu, ne laisse pas de consumer toute la substance intérieure, on n’en sera pas plus avancé ; et alors les parties grossiè-

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.