< Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

viennent aussi quelquefois la férule, l’érable, le cormier ; mais le peuplier, le tilleul, le saule, le sycomore et le noyer, sont moins vivaces.

19. Le pommier, le poirier, le prunier, le grenadier, le citronnier, le néflier, le cornouiller et le cerisier, peuvent parvenir jusqu’à la cinquantième ou la soixantième année, sur-tout lorsqu’on a soin de les débarrasser de cette mousse dont quelques-unis se trouvent revêtus.

20. Généralement parlant, et toutes choses égales d’ailleurs, le volume total des arbres et des autres végétaux a quelque relation et quelque proportion avec leur durée, les plus grands étant ordinairement les plus vivaces ; durée qui est aussi assez communément proportionnelle à leur solidité et à la consistance de leur matière. De plus, les arbres qui portent des glands ou des noix, vivent ordinairement plus que ceux qui portent des fruits ou des baies. De même les arbres tardifs, soit quant à leurs

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.