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au degré moyen, elle provoque sans doute la formation des vapeurs, mais elle ne les dissipe pas sur-le-champ ; et alors si les vapeurs sont en très petite quantité, leurs parties se rapprochant les unes des autres, et se réunissant, elles forment des pluies, ou seules, ou accompagnées de vents ; mais si cette quantité est petite, il n’en résulte que du vent.

17. Lorsque la chaleur du soleil va en croissant, elle produit plutôt des vents que des pluies ; et lorsqu’elle va en décroissant, des pluies, plutôt que des vents.

18. Quand cette chaleur a beaucoup d’intensité et est de longue durée, son effet est d’atténuer les vapeurs et de les dissiper, en les élevant jusqu’à la région supérieure ; mais en même temps elle les combine et les incorpore avec l’air, en les distribuant peu à peu dans tout le corps de l’atmosphère : dans ce dernier cas, l’air demeure tranquille, et le temps serein.

19. Lorsque la chaleur de cet astre est

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