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de haut en bas, et les autres de bas en haut : puis, forcés par la résistance de l’air à changer fréquemment de direction, ils serpentent, pour ainsi dire, dans l’atmosphère (sur-tout selon les angles de leur violence[1]), en se portant davantage dans la direction déterminée par la plus forte impulsion donnée à l’air. Quant à ceux qui se forment dans la région inférieure de l’atmosphère, et dans tous les points indifféremment, leurs causes sont plus difficiles à découvrir, quoique les observations de ce genre n’aient rien que de très commun, comme nous le disions dans cette explication qui faisoit partie du huitième article.

2. Nous sommes parvenus à imiter en petit les vents de cette espèce, à l’aide de cette tourelle que nous avons décrite

  1. Maximè secundùm angulus violentiae suae, quelle physique ! Je traduis mot à mot ces deux passages, afin de justifier la liberté que je prends de changer assez souvent ses expressions.
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