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comptent-ils beaucoup plus sur les voiles du mât de misaine, que sur toutes les autres ; et lorsque le vent est très foible, n’oublient-ils jamais de mettre dehors les voiles les plus hautes. Il seroit également difficile d’ajouter quelque chose de vraiment nouveau à ce que l’industrie humaine a su imaginer pour remplir ces deux objets. On pourroit cependant, pour remplir plus parfaitement le premier, essayer d’établir vers la proue, deux ou même trois mâts (celui du milicu étant vertical, et les deux autres inclinés) ; mâts dont les voiles seroient inclinées en avant ( comme une civadiere). Quant au second but, pour y parvenir, on pourroit donner beaucoup plus de largeur à la partie supérieure des voiles hautes du mât de misaine ; voiles qui ordinairement vont en se rétrécissant par le haut. Mais l’inconvénient qu’on auroit à craindre en employant ces deux derniers moyens, ce seroit celui de faire pencher excessivement, et peut-être chavirer le vaisseau.

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