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roit jamais osé se flatter d’une correspon- dance aussi régulière.

De 1743 à 1760, il y a soixante-huit lunaisons, ou mois très humides ; et dans la seconde période, de 1761 à 1778, il s’en trouve exactement le même nombre.

M. Toaldo a remarqué plusieurs fois qu’une tempête ou un coup de vent s’est répété au bout de dix-huit ans et onze jours ; ce qui est la durée exacte de la période astronomique.

Mais, en général, c’est dans la durée d’une lune, quelquefois de la précédente ou de la suivante, que la ressemblance se trouve plus marquée (et quelquefois aussi dans un autre lieu, comme je l’ai observé).

Cette correspondance a lieu non-seulement pour les pluies, mais encore pour les orages, les neiges, les brouillards, les inondations, etc.

M. Toaldo dit que ce n’est pas la distinction ou le nombre des jours, par rapport aux points lunaires, qu’on doit examiner, mais l’ordre, la situation et la

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