et destinées à cela. Après quoi, nous ayant fait revenir dans le parloir, il leva un peu sa canne, geste qu’ils font toujours lorsqu’ils veulent donner quelque ordre ; et il nous dit : « Je dois vous avertir que, pour vous conformer aux loix de ce pays, passé aujourd’hui et demain, temps qui vous est accordé pour faire débarquer tout votre monde, vous devez vous tenir pendant trois jours dans cette maison, et n’en point sortir du tout, Mais cet ordre ne doit point vous inquiéter, ni vous faire regarder cet hospice comme une espèce de prison ; c’est pour votre propre avantage qu’on vous le donne ; on veut seulement que vous vous reposiez, et que vous jouissiez de toute la tranquillité qui vous est nécessaire. Il ne vous manquera rien ; on a eu soin de laisser sir hommes du pays pour vous servir. Si, durant tout ce temps-là, vous avez quelque chose à faire dire, ou à tirer du dehors, commandez hardiment ; ils sont à vos ordres, et s’em-