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tains vaisseaux ou bateaux, à l’aide desquels on peut naviguer sous les eaux, et d’autres qui résistent mieux que les vôtres à la violence des flots. Dans ce même édifice, on voit des horloges, des pendules et des montres, d’une construction très ingénieuse et très délicate, ainsi que des machines mises en mouvement par l’air ou par l’eau, et où ces deux fluides ranimant le mouvement par une sorte de circulation, l’entretiennent fort long-temps : enfin, on voit aussi dans nos cabinets de physique quelques mouvemens perpétuels. Nous imitons les mouvemens des animaux, à l’aide d’automates, de figures semblables à celles de l’homme, des animaux terrestres, des oiseaux, des poissons, des serpens, etc. enfin, nous produisons, par différens moyens, une infinité de mouvemens très diversifiés, dont la force et la délicatesse surpassent tout ce qu’il est possible d’imaginer.

Nous avons aussi un cabinet de mathématiques où l’on voit des instrumens

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