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miliant qu’ennuyeux : je suppose que l’auteur dont on se souvient le plus, c’est celui qui, dans ses écrits, sait le mieux s’oublier lui-même, pour ne se souvenir que de ses lecteurs ; et je suis trop occupé de mes concitoyens, pour avoir le temps de les occuper de moi ; car c’est d’eux qu’il s’agit.

5°. Lorsque j’ai relu le monologue qui a été le principal sujet de la critique de M. Deluc, j’ai trouvé qu’il suffisoit, pour détruire toutes ses objections, de remettre, dans les passages qu’il a cités, les phrases et quelquefois même les pages entières qu’il a jugé à propos de supprimer ; attendu que ces suppressions insidieuses sont l’unique base de ses objections. Ainsi je n’aurois besoin, pour répondre complètement à sa brochure, que de renvoyer les lecteurs et lui à ce monologue qui se défend lui-même. Mais d’ailleurs je trouve, à chaque pas, dans le douzième volume dont je suis actuellement occupé, des assertions formelles qui pulvérisent toute cette critique, et

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