suyer. Car, quoique les nobles restassent soumis, cependant leur secret mécontentenent les empêchant de le seconder, il étoit obligé de tout faire lui-même.
La noblesse du second ordre, corps dont les membres sont plus dispersés, est, par cela même, peu dangereuse. Elle parlera quelquefois un peu haut, mais elle fera plus de bruit que de mal. De plus, c’est un contre-poids nécessaire pour balancer l’influence de la haute noblesse, et l’empêcher de devenir trop puissante, Enfin, l’autorité que la noblesse de l’ordre inférieur exerce sur le peuple, étant plus immédiate, elle n’en est que plus propre pour apaiser les émeutes populaires.
Les commerçans sont la veine porte du corps politique : lorsque le commerce n’est pas florissant, ce corps peut avoir des membres robustes, mais ses parties seront mal nourries et il aura peu d’embonpoint. Les taxes imposées sur cette classe de citoyens, sont rarement avan-