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née, ceux que ce pays produit de lui-même, ou peut produire aisément ; comme panais, carottes, navets, oignons, raves, choux, melons communs, melons d’eau, maïs, etc. Le froment, l’orge et l’avoine demanderoient trop de travail dans les commencemens ; mais on y peut semer des pois et des fèves qui viennent sans beaucoup de culture, et qui peuvent tenir lieu de viande, ainsi que de pain. Le riz, qui produit beaucoup, peut remplir le même objet. On devra sur-tout être muni d’une abondante provision de biscuit et de farines, pour nourrir la colonie jusqu’à ce qu’elle puisse recueillir du bled dans le pays même. À l’égard du bétail et de la volaille, prenez les espèces qui sont les moins sujettes à des maladies, et qui multiplient le plus, telles que porcs, chèvres, poules, oies, dindons, pigeons, lapins, etc. Les provisions doivent être distribuées par rations et comme dans une ville assiégée. Le terrain employé au jardinage et au labour, doit être un bien

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